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Rallye du Laragnais 04 et 05 juin 2005

Le film de la course

Une fois encore on a pas pleuré. Malgré les menaces d'orage le samedi, le temps est resté beau, les températures clémentes. C'était finalement le temps rêvé pour rouler. Comme l'an dernier les spéciales se cantonnent à la Drôme et aux Hautes-Alpes. Trois boucles de trois spéciales sont proposées aux équipages. La plus longue totalise 20,450 kilomètres et emprunte le parcours célèbre de Laborel bien connu des amoureux du Monte-Carlo. Le rallye totalise 111,3 Km contre la montre.

Samedi 04 juin : Le passage aux vérifications techniques a lieu en fin de matinée après que j'ai fait la queue un long moment aux vérifications administratives. Nous apprenons que la voiture n'est pas conforme au niveau de l'arceau. Mais heureusement rien n'est inscrit sur le passeport technique et nous pourrons être au départ du rallye de Haute-Provence le 18 juin. Toutefois il est probable que les modifications sur l'arceau devront être faites avant le Gap Racing en août.

Grosse S... porte le numéro 33. 

ES 1 : Nous nous élançons donc dans le col de Faye. La spéciale se déroule sans problème. Les amortisseurs arrières (PTS) prêtés par Patrick font merveille et la voiture est beaucoup plus stable que pour la Ronde de la Durance. Toutefois nous roulons un peu le coude à la portière et le temps dans ce premier passage s'en ressent.

ES 2 : Pascal et moi passons dans Plan du Bourg (Savournon) mais nous sommes l'avant dernière voiture à s'élancer dans le chrono. En effet Aurélien Brignol est sorti à 1 Km de l'arrivée et une vilaine fumée noire monte du fossé au moment où nous passons à côté. Finalement la spéciale sera neutralisée, les pompiers rencontrant des difficultés pour éteindre l'incendie consécutif à l'embrasement de l'Alpine. Il est à noter que l'équipage sort indemne de cette sortie de route.

ES 3 : Nous repartons enfin pour aller affronter la mythique spéciale St Pierre Vesce - St Jean mieux connue sous le nom de Laborel. 20,450 Km d'efforts. Un chrono sublime dans lequel nous apprenons beaucoup sur le comportement de la voiture et sur la cohésion dans l'habitacle. La spéciale se déroule sans problème et les mines sont réjouies au point stop d'Egalayes. Nous redescendons vers Laragne pour l'assistance avant de repartir pour un nouveau passage dans Faye et Savournon.

ES 4 et 5 : Nous nous élançons dans Faye et peu avant l'arrivée nous sommes stoppés avec dix autres équipages par la voiture d'un concurrent en travers sur la route. Comme à La Ronde de la Durance, nous retournerons au départ pour parcourir à nouveau cette spéciale. Les mauvaises langues diront que nous sommes favorisés et qu'il vaut mieux ne pas se trouver avec un numéro inférieur au notre. Nous attaquons plus fort que dans le premier passage et améliorons bien le temps malgré le soleil rasant qui nous aveuglait dans le sous-bois. Dans Savournon Pascal s'applique un peu plus à ne pas trop nous envoyer dans les cordes et envoie un peu plus dans le rapide. Là aussi le temps baisse.

Nous rentrons au parc heureux d'avoir bouclé cette première journée de course de ce beau rallye.

Devant le parc fermé l'organisation a prévu un apéritif pour les équipages. Délicate attention qui nous permet de boire un coup de Marquisette ou de Sangria.

 Dimanche 5 juin :

ES 6 : Nous attaquons la journée par un passage dans Laborel. 20 bornes au menu du réveil c'est pas mal. Malgré le retard au départ du à une sortie de route dans le chrono, nous partons avec le couteau entre les dents. La spéciale est rock'n roll dans la 309 et deux trois moments seront un peu chaud. Mais nous voulions passer sous la barre des 16 minutes. C'est fait. Nous parcourons en pneus de série ce chrono en 15'59.

ES 7 et 8 : Faye et Savournon se passent bien. Nous continuons à améliorer nos temps respectifs et avons même le loisir de voir Delecour et Tontonen dans les épingles de Savournon. L'entente dans la 309 va crescendo et la fiabilité de la voiture est sans reproche. L'assistance à Serres se fait avec des sourires et des mines un peu fatiguées quand même.

ES 9 : Nous finissons cette journée comme nous l'avons commencée par un passage dans Laborel. Bob et Danielle sont venus nous voir dans le village. Il paraît même que le freinage au pied de la ligne droite a été saignant. Mais c'est passé. Nous avons roulé plus propre que le matin même si le temps ne le montre pas. A notre décharge il faut noter que le goudron était beaucoup plus chaud et que la route était plus sale que le matin. D'ailleurs la plupart des concurrents ont vu leurs temps se dégrader.

Merci à nos assistances pour leur humour, leurs plateaux de saucisson au sortir des spéciales et leur assiduité malgré la fatigue...   

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