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Le film de la course

Beau temps durant tout le week-end. Les longues spéciales furent chaudes le samedi, la température était plus clémente le dimanche.

Samedi 12 mai : Le tour de reconnaissance commence pour nous à 6h00. La nuit a été courte et c'est les yeux plein de sommeil que Patrick et moi nous sommes élancés pour une belle journée de course. Tout s'est bien passé pour cet prise de note. Aucun problème pendant le tour de reconnaissance. La trappe de toit confirme son utilité pour chasser la poussière.

Nous partons en triple zéro sur la première ES. Le commissaire s'écarte de la voiture à 30 secondes du départ et c'est nous qui gérons l'envol de la voiture à l'heure prévue. Pour ne pas reproduire les aventures de l'an dernier, Patrick part calmement. C'est donc sereinement que nous parcourons cette spéciale d'autant que nous rattrapons la voiture tricolore avant la fin de la spéciale.

La journée se déroule sans nuage. Nous roulons sur un rythme régulier mais en assurant pour ne pas abîmer la voiture et ne pas jouer de mauvais tour à l'organisation qui cette année encore nous fait confiance.

Pour la dernière assistance Pascal et Christophe nous déglacent les plaquettes (nous souffrons d'un manque de freins depuis le matin). Mais en repoussant les pistons, Christophe casse un joint du maître cylindre. C'est la galère car nous sommes complètement privés de freins. Par chance Thierry Guichard et Romuald Richaud peuvent nous prêter cette pièce et après une rapide réparation, nous pouvons rejoindre le parc fermé de Digne.

Ce samedi fut une belle journée de course et c'est la tête pleine de beaux paysages et de beaux passages par les portières que nous nous jetons dans les bras de Morphée.

Dimanche 13 mai : Le tour de reconnaissance débute 30 minutes plus tôt que la veille. 5h30 ça fait vraiment tôt. 

Malgré la fatigue, nous effectuons des reconnaissances studieuses ce qui nous permet de constater que la première spéciale est  piégeuse.

Ce dimanche sera marqué par un seul tête à queue dans l'avant dernière spéciale. La voiture qui ne freinait pas depuis le matin a décidé d'un coup de retrouver cette force nécessaire. L'arrivée de la spéciale du Chaffaud est magique, la voiture danse sur la piste, et Patrick la tient de main de maître avec son pied gauche de finlandais.

La terre reste une surface sympathique faite d'improvisation mais également de beaucoup de technique pour ramener la voiture.

Nos adressons cette année encore nos plus sincères remerciement à toute l'équipe de Jean-François Gastinel pour le beau rallye qu'ils nous a offert et souhaitons par ces quelques lignes rendre un sincère hommage à Gérard GASTINEL. Merci Guthe pour le beau rallye que tu as créé et que tes héritiers ne manqueront pas de faire vivre.