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Rallye des Vendanges 8 et 9 octobre 2005

Le film de la course

Cette année marquait le retour de la spéciale de La Roque Alric qui n'avait plus été parcourue depuis 1996 je crois. Cette spéciale est bien connue des spectateurs et des pilotes pour quelques passages "chauds" et un freinage copieux. L'issue si ça ne passe pas conduit directement dans les arbres. Patrick connaît d'ailleurs bien ce freinage pour y avoir pulvérisé sa 205 GTi il y a quelques années. Il faut dire que le passage est vachard. De la sortie du village de La Roque Alric jusqu'au point de freinage on ne fait que monter les vitesses pour arriver à l'attaque des freins aux alentours de 170-175 Km/h avec Cacahuète II. Que du bonheur !!

Samedi 08 octobre : Passage de la voiture aux vérifications techniques puis mise en parc fermé. Cacahuète partira avec le numéro 35. Aucune spéciale en ce samedi. Nous regagnons donc la chambre d'hôte ou nous allons passer la nuit et nous faisons un petit apéro et un tarot (où l'on s'est fait étriller par Pascal) pour fêter les... (je ne sais pas compter jusque là), l'anniversaire de Patrick.  

La cheminée a bien rempli son office et cette année nous n'avons pas eu froid. Sans compter que Christophe a veillé le feu toute la nuit. Il avait peur de dormir dans la chambre de l'assistance avec Pascal. Notre cher Satanas en a d'ailleurs été très triste et nous avons eu beaucoup de mal le dimanche pour lui remonter le moral.

Dimanche 9 octobre :

ES 1 : Nous partons tôt vers le premier chrono. Veaux a été parcourue en 2003 et nous disposons donc d'un temps de référence. Patrick roule bien, les notes tombent correctement. Mais sans autobloquant la voiture patine beaucoup. Pour corser le tout, c'est la première fois que Patrick et moi roulons ensemble, notre chef vénéré vérifie donc un peu que ce que je lui annonce correspond bien avec la réalité. A l'arrivée du chrono nous ne pouvons obtenir notre temps car un problème de liaison arrivée/départ de l'ES empêche les commissaires de communiquer.

ES 2 : Après une interruption de course due au retard de passage de la commission de sécurité, nous prenons le départ de Suzette. Ca va mieux, Patrick prend confiance en moi et accepte de rouler un peu plus aux notes. La spéciale est belle et technique et nous prenons plaisir dans l'auto. Toutefois le train avant est encore trop souvent en glisse, ce qui nous écarte de la trajectoire.

ES 3 : Nous montons au départ de la Roque Alric, la fameuse spéciale au freinage de gros coeur. Nous nous élançons et là encore dès la première épingle nous voyons bien que la voiture est en glisse de l'avant et que nous en lachons dans chaque sortie d'épingle. Puis vient la fameuse descente avec les arbres en point de mire. Entre le souvenir de Patrick et le fait que je balance la note beaucoup plus fort que d'habitude, notre finlandais volant attaque les freins très tôt et si nous passons dans le virage comme dans un fauteuil, nous laissons là aussi filer du temps.

Retour à l'assistance où nous changeons les pneus avant et mesurons l'écart qui nous sépare des autres voitures de la classe. Ca fait mal.

ES 4, 5, 6 : Les mêmes que dans la première boucle. La confiance s'est installée à bord de Cacahuète II et les temps s'améliorent. Les pneus ne sont pas innocents mais Patrick se lâche aussi un peu plus. A la sortie de la boucle, nous constatons que si nos temps s'améliorent, ceux de la concurrence également et nous nous faisons encore bien massacrer. En plus en arrivant à Malaucènes pour le deuxième passage à l'assistance, nous constatons une fuite sous la voiture. Le diagnostic est rapide, c'est de l'huile de direction assistée. Cette saleté a encore cassé. Nous appelons MD et Pascal pour qu'ils se préparent à essayer de réparer la fuite. Mais il ne faut pas deux minutes à MD pour nous dire que c'est mort et que nous ferons les deux dernières spéciales sans DA. Une bonne séance de musculation se profile alors pour Patrick.

ES 7 et 8 : Nous partons pour les deux derniers chronos. Sans direction assistée les choses promettent d'être physiques pour Patrick. C'était sans compter sur la boite de vitesse qui décide à son tour de faire des siennes. Dans l'ES 7 (Suzette) nous faisons péter un super temps (en fonction des feuilles de temps nous faisons le 21éme temps scratch ou le 31éme c'est selon). Finalement sans DA et avec une main sur le pommeau de vitesse, c'est comme ça que Patrick est le plus rapide. L'ES 8 (La Roque Alric) sera parcourue à un train soutenu, le freinage aux arbres sera retardé comme il faut et le temps sera bon malgré les problèmes mécaniques.

Pour l'anecdote : Nous rentrons 33éme ou 43éme au scratch selon les feuilles de temps, et nous sommes 12éme de classe. Dans les 10 premiers du rallye, figurent 7 voitures de la classe 14 du groupe F2000. Nous avons parcouru les deux dernières spéciales sans radio. Mais de l'avis de Patrick, je hurle tellement fort dans la voiture qu'elle était tout à fait inutile. Il faut dire aussi que le GT fait beaucoup moins de bruit que la 309. En tout cas, en ce dimanche, journée anniversaire de Patrick, nous avons tous passé un bon moment et j'étais heureux de pouvoir rouler à côté du chef du Team, celui qui a formé mon Satanas de pilote.

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