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Rallye des Vendanges 7 et 8 octobre 2006

Le film de la course

Les spéciales sont identiques à celles de l'an dernier. Mais le rallye revient à un format plus classique sur deux jours. Le samedi nous passons deux fois dans Veaux alors que le dimanche, les spéciales sont organisées sur trois boucles dans Suzette et La Roque Alric. Comme en 2005 je dispute ce rallye aux côtés de Patrick sur Cacahuète II. Par ailleurs, comme la boite crabot du GT a rendu l'âme pendant la montée historique de Sisteron, Delecour nous a gentiment prêté la sienne.

Samedi 7 octobre :

Le week-end débute sous la pluie et dans la fraîcheur. Toutefois la météo annonce du beau temps et il s'avère que ce sera la vérité, les températures seront même clémentes. Avant les vérifications administratives, les choses sérieuses commencent puisque Patrick pense avoir égaré le passeport technique de la voiture. Heureusement après un long moment de stress, nous finirons par remettre la main sur le précieux sésame. Le passage aux vérifications techniques se fait tranquillement. Nous rentrons la voiture au parc fermé et allons déjeuner avec toute la fine équipe à Mario Di Iorio. Corinne et Pascal venus en spectateurs passeront nous faire un coucou avant d'aller se poster dans la spéciale.

ES 1 et 2 Veaux :

Nous prenons le départ du rallye pour deux passages dans la spéciale de Veaux. Mais dès la sortie du parc fermé, nous avons un bon aperçu des difficultés d'organisation que rencontre la direction de course. Alors que j'allais pointer, je suis stoppé par un commissaire. Le rallye est bloqué au départ de l'ES car il manque une dépanneuse. Nous allons finalement au chrono et les premiers mètres nous font comprendre que la boite à vitesse de Delecour est en train de rendre l'âme. Les rapports sautent sans cesse. Patrick doit donc composer avec une voiture qui glisse beaucoup et une boite qui ne verrouille pas les rapports. Une spéciale de grand art ! Retour au parc de regroupement où la plus grande confusion règne. Les temps indiqués sur nos feuilles de sortie sont faux et les commissaires n'arrivent pas à gérer le flot de voiture. Nous repartons finalement vers l'ES 2. Le temps imparti pour la liaison et très, voire, trop court. 12 minutes pour faire 12 kilomètres ce n'est pas raisonnable d'autant que ces 12 kilomètres ne sont pas parcourus sur de l'autoroute. Le temps que Patrick s'attache et je dois déjà pointer. Pas le temps de souffler !

Nous prenons le départ et comme au premier passage la boite fait des siennes. Patrick pilote avec une main sur le volant et une main sur le pommeau, ce qui pour contenir la glisse de la voiture relève quand même de l'acrobatie. A cela il faut ajouter des entrées de fumée d'huile dans l'habitacle et une grosse grosse alerte au freinage où nous avons bien failli aller voir dans le trou si l'herbe était verte. Pas de commentaires pendant le chrono mais dès la cellule passée, Patrick m'avouera qu'il s'est fait une belle chaleur. Je ne pourrais qu'approuver son jugement. 

Passage à l'assistance où Stéphane nous fixe la durit de retour d'huile sous la voiture puis remisage de Cacahuète au parc fermé.

Soirée sympathique devant la télévision. Il faut souligner que Stéphane a fait la vaisselle ce qui va certainement beaucoup surprendre Isabelle.

Dimanche 8 octobre :

ES 3 Suzette :

Le temps est au beau et après une bonne nuit de sommeil, nous sommes en forme pour affronter les six spéciales dominicales. Au sortir du parc fermé nous apprenons que l'ES4 sera parcourue en liaison car la direction de course n'arrive pas à remettre la main sur le chronométreur de l'épreuve !!!

Après avoir fait les pressions des pneus sur le routier, nous montons au départ de Suzette. Nous n'avons pas fait 600 mètres lorsque l'aiguille du manomètre de pression de turbo chute dangereusement. En crête nous prenons difficilement 600 grammes de pression. Avec la voiture ainsi diminuée, Patrick fait de son mieux mais un moteur de 4L reste un moteur de 4L...

Sur la liaison vers l'ES4 nous nous arrêtons pour voir si une durit n'est pas démanchée, mais le verdict est sans appel et c'est le turbo qui s'est desserti. Il n'y a plus rien à faire et plutôt que de risquer d'endommager d'autres pièces nous décidons, à regret, de jeter l'éponge.

Stéphane viendra nous chercher avec le plateau et c'est sur la remorque que Cacahuète achèvera sa vie de rallye au sein du Team Rallye Passion. 

La saison se conclue ainsi sur un abandon mécanique et sur un rallye où l'organisation a eu beaucoup de difficultés. Rendez-vous en 2007 avec une R11 Turbo flambante neuve et au moteur très affûté. Pour Pascal et moi, en 2007, Patrick va nous en coller des montagnes dans chaque spéciales.